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Contexte et approche de SustianSahel

Dans le Sahel ouest-africain, la dégradation et l'érosion des sols affectent gravement plus de 80 % des terres de parcours et des terres agricoles. Outre les facteurs sociaux, économiques, politiques et culturels - tels que l'insécurité foncière et arboricole -, les terres sont dégradées par des facteurs écologiques, agronomiques et biologiques tels que la forte altération des sols, les saisons des pluies courtes, les précipitations faibles et irrégulières, la faible productivité de la biomasse et le surpâturage.

Les régions arides, telles que le Sahel, fournissent de la nourriture à des millions de personnes pauvres. L'un des principaux facteurs biophysiques limitant l'amélioration de la productivité agricole en Afrique de l'Ouest est la faible efficacité d'utilisation des précipitations due à la mauvaise qualité des sols. Les pertes d'eau dues au ruissellement et à l'évaporation, entre autres, peuvent être largement évitées grâce à des techniques de conservation et de récolte de l'eau, notamment l'intégration d'arbustes et la réduction du travail du sol. L'intégration systématique des cultures, des arbustes, du bétail et des personnes, ainsi que les pratiques de l'agriculture biologique et de conservation, sont les typologies et les interventions de reconception les plus prometteuses pour une intensification durable. SustainSahel adopte une approche participative, adaptée à l'échelle et axée sur la demande pour étudier ces systèmes.

Approche par projet

Sustain Sahel estime que le changement transformationnel doit inclure le renforcement des organisations d'agriculteurs liées aux consommateurs par des chaînes de valeur restructurées, des services d'information numériques (marché, production et prévisions météorologiques), des pratiques résistantes au climat, ainsi que davantage d'investissements.

Le concept est basé sur l'intégration systématique des cultures, des arbustes, du bétail (CSL), et avec les personnes impliquées (P : agriculteurs, éleveurs, autres praticiens) sur un processus d'intensification engageant à la fois les chercheurs en sciences naturelles et sociales (CSLP). L'intensification doit améliorer les conditions biophysiques et humaines/sociales, comme le montre la figure. Le champ d'action, l'espace où le projet est actif, est concentré sur des territoires spécifiques où les CSLP existent déjà de manière sporadique. Ces structures et processus existants doivent maintenant être systématiquement développés, en commençant par l'intégration systématique des arbustes et des animaux au profit des agriculteurs et des éleveurs, ainsi que par la formation de plateformes d'innovation (PI) rassemblant les acteurs concernés dans chaque domaine d'action et créant ainsi un laboratoire vivant. L'intervention de 5 ans lancera un processus, basé sur les structures existantes des agriculteurs, du marché et de la recherche, et contribuera à au moins 10 impacts spécifiques, tous contribuant aux SDG.

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